LES LIVRES DE REFERENCES
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LES LIVRES DE REFERENCES
NEMO and Little Nemo
Little Nemo in Slumberland, Winsor Mc Cay
Winsor Mc Cay:
dessinateur de BD
génie à la créativité débridée
père du 9e art
Slumberland
le pays où tout est possible
Little Nemo
l'enfant invité par Morphée, le roi du Slumberland
Little Nemo in Slumberland; le grand livre des rêves
une réédition pour le centenaire de la BD
chaque planche propose un rêve de Little Nemo
et ... une chute de lit à la fin de chaque rêve
Little Nemo, 1905-2005 un siècle de rêves
un hommage au fondateur du 9e art
NEMO par Pennac
quand deux gars de Belleville se rencontrent
Pennac raconte la véritable (?) histoire du bonhomme moir
Little Nemo in Slumberland, Winsor Mc Cay
Winsor Mc Cay:
dessinateur de BD
génie à la créativité débridée
père du 9e art
Slumberland
le pays où tout est possible
Little Nemo
l'enfant invité par Morphée, le roi du Slumberland
Little Nemo in Slumberland; le grand livre des rêves
une réédition pour le centenaire de la BD
chaque planche propose un rêve de Little Nemo
et ... une chute de lit à la fin de chaque rêve
Little Nemo, 1905-2005 un siècle de rêves
un hommage au fondateur du 9e art
NEMO par Pennac
quand deux gars de Belleville se rencontrent
Pennac raconte la véritable (?) histoire du bonhomme moir
Emma- Admin-Villa Medicis
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
2011 est l'année du bicentenaire de la naissance de Tféophile Gautier 1811-1872
Pour contribuer à cette célébration, le musée du Louvre a réédité l'ouvrage
publié en 1867 et aujourd'hui épuisé.
Ce texte appartient à un ouvrage collectif "Paris, Guide par les principaux écrivains et artistes de France"
avec Dumas, Taine, Nadar, Viollet le Duc et beaucoup d'autres sous la prestigieuse direction de Victor Hugo
Cette édition illustrée de 150 reproductions, présentée par Marie-Hélène Girard nous emmène dans une
visite selon les plans du Second Empire dans les onze salles du musée, une fusion harmonieuse littérature/peinture.
Quatrième de couverture
Grand romancier et poète, Théophile Gautier (1811-1872) fut également un critique d'art éclairé. En 1867,
dans le cadre d'un monumental guide de Paris par les principaux écrivains et artistes de France, placé sous
la direction de Victor Hugo, il publiait ce texte aujourd'hui épuisé, consacré au musée du Louvre.
A travers une prose chatoyante, l'auteur nous invite à parcourir les salles et les galeries de "ce sanctuaire de l'art"
pour découvrir, sous son oeil d'esthète avisé, les collections telles qu'elles s'offraient au public sous le
Second Empire. Des différentes écoles de peinture (française, italienne, hollandaise ou flamande, mais aussi
espagnole) selon un choix que seule guide la délectation visuelle, il donne une lecture qui, loin de s'encombrer
d'érudition, favorise une approche immédiate des oeuvres. Authentique opération de vulgarisation, ses descriptions
vivantes, relevées d'anecdotes et de détails inattendus, constituent une initiation réjouissante à l'histoire
de la peinture, de la Renaissance au XIXe siècle.
Ces pages, parmi les plus belles écrites sur les collections du Louvre, traduisent l'indéfectible passion de
l'homme de lettres pour les beaux-arts.
Emma- Admin-Villa Medicis
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
Curzio Malaparte 1898- 1957
KAPUTT
un roman spectaculaire et terrifiant
le monde dantesque de la guerre, un monde en perdition
le supplice de mille chevaux qui s'enfoncent dans les glaces du lac Ladoga
Emma- Admin-Villa Medicis
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
Pierre Loti, qui fit six séjours en Turquie, écrivit plusieurs ouvrages su ce pays qu'il aimait tant
ode à la Turquie
ode à Aziyadé, son amour perdu
dans Fantôme d'Orient, une escapade stambouliote, il recherche la tombe de son amour passé
ode à la Turquie
ode à Aziyadé, son amour perdu
dans Fantôme d'Orient, une escapade stambouliote, il recherche la tombe de son amour passé
Emma- Admin-Villa Medicis
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
Résumé
Récit des événements marquants de l'histoire de France qui ont eu
pour cadre le jardin et les galeries du Palais-Royal à Paris, lieu
d'agitation politique, de divertissement et de plaisir.
Quatrième de couverture
Par la grâce de Richelieu, puis du Prince d'Orléans, se dessinèrent,
entre le XVIIe et le XVIIIe siècles, les jardins et les galeries du
Palais-Royal. Cet enclos, situé au coeur de Paris, fut pendant des
années l'endroit le plus animé et le plus couru de France. Lieu de
palabres où l'on venait s'informer des ragots. Lieu de dissidence où se
forgeait, à l'ombre des marronniers, l'opinion publique. Lieu de
débauche où, trompant la vigilance des policiers, des couples
s'encanaillaient dans la moiteur de l'été. Lieu de fête qui faisait
converger, sous des arcades noires de monde, un monde mêlé de comédiens,
de bateleurs, de joueurs et d'ivrognes. Rendez-vous des flâneurs, des
débauchés, des philosophes et des écrivains, des filles de joie, des
étrangers de passage, des familles. Dans ce livre au style enlevé,
Rodophe Trouilleux nous fait revivre l'histoire palpitante de ces
galeries et de ce jardin connus dans le monde entier. À sa lecture, nous
serons tour à tour charmés, amusés, étonnés, comme ces Parisiens de la
fin du XVIIIe siècle, qui ne connaissaient qu'un seul lieu de plaisir au
monde : le Palais-Royal. La numérotation des arcades permettra au
lecteur de se promener dans les lieux, livre en main, et de découvrir
ainsi l'emplacement exact des établissements évoqués.
Rodolphe Trouilleux (né en 1959) est écrivain et historien de Paris
Emma- Admin-Villa Medicis
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
les scènes de demain ne me regardent plus, elles appellent d'autres peintres
LES MEMOIRES D'OUTRE-TOMBE
un témoignage posthume
un récit autobiographique et historique dont la rédaction devait prendre 30 ans
"l'histoire du jeune chevalier breton d'Ancien Régime,devenu voyageur, diplomate
et ministre qui se croise avec l'HISTOIRE"
un jugement sans concession sur ses contemporains
un côté formidablement visionnaire
enthousiasme, illusion, lyrisme et solitude
à suivre
LES MEMOIRES D'OUTRE-TOMBE
un témoignage posthume
un récit autobiographique et historique dont la rédaction devait prendre 30 ans
"l'histoire du jeune chevalier breton d'Ancien Régime,devenu voyageur, diplomate
et ministre qui se croise avec l'HISTOIRE"
un jugement sans concession sur ses contemporains
un côté formidablement visionnaire
enthousiasme, illusion, lyrisme et solitude
à suivre
Emma- Admin-Villa Medicis
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
Mémoires d'outre-tombe
François-Rene de Chateaubriand 1768-1848
un voyage au coeur du XIXe siècle
un idéal de lecture
un chef-d'oeuvre
les enchaînements de l'Histoire, le sort des hommes, la destruction des empires,
les desseins de la Providence se présentaient à ma mémoire en s'identifiant aux
souvenirs de ma propre destinée.
dès 1810, on l'a vu, F-R de Chateaubriand s'attaque "aux mémoires de ma vie"
titre abandonné par la suite
cette réflexion aux mots ciselés sur le sens de l'histoire et l'action des hommes qui
la font, est une oeuvre majeure du romantisme français
François-Rene de Chateaubriand 1768-1848
un voyage au coeur du XIXe siècle
un idéal de lecture
un chef-d'oeuvre
les enchaînements de l'Histoire, le sort des hommes, la destruction des empires,
les desseins de la Providence se présentaient à ma mémoire en s'identifiant aux
souvenirs de ma propre destinée.
dès 1810, on l'a vu, F-R de Chateaubriand s'attaque "aux mémoires de ma vie"
titre abandonné par la suite
cette réflexion aux mots ciselés sur le sens de l'histoire et l'action des hommes qui
la font, est une oeuvre majeure du romantisme français
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
Mémoires d'Outre-Tombe
extrait appelé couramment l'épisode du chant de la grive
une méditation romantique sur la fuite du temps
Hier au soir, je me promenais seul; le ciel ressemblait à un ciel d'automne; un vent froid soufflait pas intervalles.
A la percée d'un fourré,je m'arrêtai pour regarder le soleil.
....................................................
Je fus tiré de mes réflexions par le gazouillement d'une grive perchée sur la plus haute branche d'un bouleau.
A l'instant, ce son magique fit reparaître à mes yeux le domaine paternel. J'oubliai les catastrophes dont je venais
d'être le témoin, et, transporté subitement dans le passé, je revis ces campagnes où j'entendis si souvent siffler
la grive. Quand je l'écoutais alors, j'étais triste de même qu'aujourd'hui. Mais cette première tristesse était celle
qui naît d'un désir vague de bonheur, lorsqu'on est sans expérience; la tristesse que j'éprouve actuellement, vient
de la connaissance des choses appréciées et jugées. Le chant de l'oiseau dans les bois de Combourg m'entretenait
d'une félicité que je croyais atteindre.
.........................................................
François-René de Chateaubriand
Livre III - chapître 1
extrait appelé couramment l'épisode du chant de la grive
une méditation romantique sur la fuite du temps
Hier au soir, je me promenais seul; le ciel ressemblait à un ciel d'automne; un vent froid soufflait pas intervalles.
A la percée d'un fourré,je m'arrêtai pour regarder le soleil.
....................................................
Je fus tiré de mes réflexions par le gazouillement d'une grive perchée sur la plus haute branche d'un bouleau.
A l'instant, ce son magique fit reparaître à mes yeux le domaine paternel. J'oubliai les catastrophes dont je venais
d'être le témoin, et, transporté subitement dans le passé, je revis ces campagnes où j'entendis si souvent siffler
la grive. Quand je l'écoutais alors, j'étais triste de même qu'aujourd'hui. Mais cette première tristesse était celle
qui naît d'un désir vague de bonheur, lorsqu'on est sans expérience; la tristesse que j'éprouve actuellement, vient
de la connaissance des choses appréciées et jugées. Le chant de l'oiseau dans les bois de Combourg m'entretenait
d'une félicité que je croyais atteindre.
.........................................................
François-René de Chateaubriand
Livre III - chapître 1
Emma- Admin-Villa Medicis
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
Memoires d'Outre-Tombe
Madame Récamier
Il y avait d'ailleurs dans l'idée de soulever contre le despotisme de Bonaparte des hommes importants
par leurs dignités et par leur gloire, quelque chose de généreux et de noble qui devait tenter Madame
Récamier. Elle réunit souvent Bernadotte et Moreau chez elle. Moreau hésitait. Bernadotte déclamait.
Madame Récamier prenait les discours indécis de Moreau pour un commencement de résolution et les
harangues de Bernadotte comme un signal de renversement de la tyrannie; les deux généraux de leur
côté étaient enchantés de voir leur mécontentement caressé par tant de beauté, d'esprit et de grâce.
Il y avait en effet quelque chose de romanesque et de poétique dans cette femme si jeune, si séduisante
leur parlant de la liberté de leur patrie. Bernadotte répétait sans cesse que Madame Récamier était faite
pour électriser le monde et pour créer des Séides.
à suivre...
Madame Récamier
Il y avait d'ailleurs dans l'idée de soulever contre le despotisme de Bonaparte des hommes importants
par leurs dignités et par leur gloire, quelque chose de généreux et de noble qui devait tenter Madame
Récamier. Elle réunit souvent Bernadotte et Moreau chez elle. Moreau hésitait. Bernadotte déclamait.
Madame Récamier prenait les discours indécis de Moreau pour un commencement de résolution et les
harangues de Bernadotte comme un signal de renversement de la tyrannie; les deux généraux de leur
côté étaient enchantés de voir leur mécontentement caressé par tant de beauté, d'esprit et de grâce.
Il y avait en effet quelque chose de romanesque et de poétique dans cette femme si jeune, si séduisante
leur parlant de la liberté de leur patrie. Bernadotte répétait sans cesse que Madame Récamier était faite
pour électriser le monde et pour créer des Séides.
à suivre...
Emma- Admin-Villa Medicis
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
HOMMAGE A DELACROIX
le Journal de Delacroix
un des écrits les plus importants de l'histoire de l'art par la finesse de ses analyses
une oeuvre commencée en 1822 interrompue puis reprise jusqu'à la mort du peintre
le journal d'un romantique qui réfléchit sur les arts, sur l'expérience humaine, sur ses
contemporains et sur les évènements de son époque
le Journal de Delacroix
un des écrits les plus importants de l'histoire de l'art par la finesse de ses analyses
une oeuvre commencée en 1822 interrompue puis reprise jusqu'à la mort du peintre
le journal d'un romantique qui réfléchit sur les arts, sur l'expérience humaine, sur ses
contemporains et sur les évènements de son époque
Emma- Admin-Villa Medicis
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
Alphonse Daudet (1840-1897) a raconté l'histoire de la S&millante (voir histoire)
une première nouvelle fut publiée en 1866, l'agonie de la S&millante qui fut reprise dans
Les lettres de mon moulin en 1869
L'AGONIE DE LA SÉMILLANTE
Puisque le mistral de l'autre nuit nous a jetés sur la côte corse, laissez-moi vous raconter une terrible histoire de mer dont les pêcheurs de là-bas parlent souvent à la veillée, et sur laquelle le hasard m'a fourni des renseignements fort curieux.
... Il y a deux ou trois ans de cela.
Je courais la mer de Sardaigne en compagnie de sept ou huit matelots douaniers. Rude voyage pour un novice ! De tout le mois de mars, nous n'eûmes pas un jour de bon. Le vent d'est s'était acharné après nous, et la mer ne décolérait pas.
Un soir que nous fuyions devant la tempête, notre bateau vint se réfugier à l'entrée du détroit de Bonifacio, au milieu d'un massif de petites îles... Leur aspect n'avait rien d'engageant : grands rocs pelés, couverts d'oiseaux, quelques touffes d'absinthe, des maquis de lentisques, et, çà et là, dans la vase, des pièces de bois en train de pourrir ; mais, ma foi, pour passer la nuit, ces roches sinistres valaient encore mieux que le rouf d'une vieille barque à demi pontée, où la lame entrait comme chez elle, et nous nous en contentâmes.
À peine débarqués, tandis que les matelots allumaient du feu pour la bouillabaisse, le patron m'appela, et, me montrant un petit enclos de maçonnerie blanche perdu dans la brume au bout de l'île :
- Venez-vous au cimetière ? me dit-il.
- Un cimetière, patron Lionetti !
une première nouvelle fut publiée en 1866, l'agonie de la S&millante qui fut reprise dans
Les lettres de mon moulin en 1869
L'AGONIE DE LA SÉMILLANTE
Puisque le mistral de l'autre nuit nous a jetés sur la côte corse, laissez-moi vous raconter une terrible histoire de mer dont les pêcheurs de là-bas parlent souvent à la veillée, et sur laquelle le hasard m'a fourni des renseignements fort curieux.
... Il y a deux ou trois ans de cela.
Je courais la mer de Sardaigne en compagnie de sept ou huit matelots douaniers. Rude voyage pour un novice ! De tout le mois de mars, nous n'eûmes pas un jour de bon. Le vent d'est s'était acharné après nous, et la mer ne décolérait pas.
Un soir que nous fuyions devant la tempête, notre bateau vint se réfugier à l'entrée du détroit de Bonifacio, au milieu d'un massif de petites îles... Leur aspect n'avait rien d'engageant : grands rocs pelés, couverts d'oiseaux, quelques touffes d'absinthe, des maquis de lentisques, et, çà et là, dans la vase, des pièces de bois en train de pourrir ; mais, ma foi, pour passer la nuit, ces roches sinistres valaient encore mieux que le rouf d'une vieille barque à demi pontée, où la lame entrait comme chez elle, et nous nous en contentâmes.
À peine débarqués, tandis que les matelots allumaient du feu pour la bouillabaisse, le patron m'appela, et, me montrant un petit enclos de maçonnerie blanche perdu dans la brume au bout de l'île :
- Venez-vous au cimetière ? me dit-il.
- Un cimetière, patron Lionetti !
Emma- Admin-Villa Medicis
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
le marquis Saint Yves d'Alveydre
second mari de la comtesse de Keller (voir coups de coeur), cet écrivain toucha à l'art musical,
aux ordres d'architecture, aux langues orientales et emprunta toutes les voies de l'ésotérisme
à la recherche d'une loi d'harmonie entre gouvernants et gouvernés, il envisage une organisation
européenne capable d'empêcher les guerres du XXe siècle qu'il pressentait et développe les principes
de "la diplomatie spirituelle", peut-être ce que recherche Fabius -rires-
son mariage avec la comtesse de Keller lui assurera l'aisance financière
mission des souverains, mission des ouvriers, missuion des juifs, ...
l'Archéomètre, la Synarchie, ...
Emma- Admin-Villa Medicis
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
William Shakespeare 1564-1616
Romeo et Juliette
Quatrième de couverture: A Vérone, où les Montaigu et les Capulet se vouent une haine ancestrale, Roméo, fils de Montaigu, est amoureux de Rosaline, tandis que Capulet s'apprête à donner une grande fête pour permettre à Juliette, sa fille, de rencontrer le comte Pâris qui l'a demandée en mariage. Parce qu'il croit que Rosaline s'y trouvera, Roméo se rend au bal – et pour Juliette éprouve un coup de foudre aussitôt réciproque. Sous le balcon de la jeune fille, il lui déclare le soir même son amour puis, le lendemain, prie frère Laurent de les marier et de réconcilier leurs familles ennemies. Mais voici que, sur une place de Vérone, Tybalt, cousin de Juliette, provoque Roméo qui refuse de se battre. Mercutio, son ami, dégaine à sa place, mais lorsque Roméo voit Mercutio mortellement frappé par Tybalt, il décide de le venger : Tybalt tombe à son tour, et ce qui était une comédie vire à la tragédie.
Romeo et Juliette
Quatrième de couverture: A Vérone, où les Montaigu et les Capulet se vouent une haine ancestrale, Roméo, fils de Montaigu, est amoureux de Rosaline, tandis que Capulet s'apprête à donner une grande fête pour permettre à Juliette, sa fille, de rencontrer le comte Pâris qui l'a demandée en mariage. Parce qu'il croit que Rosaline s'y trouvera, Roméo se rend au bal – et pour Juliette éprouve un coup de foudre aussitôt réciproque. Sous le balcon de la jeune fille, il lui déclare le soir même son amour puis, le lendemain, prie frère Laurent de les marier et de réconcilier leurs familles ennemies. Mais voici que, sur une place de Vérone, Tybalt, cousin de Juliette, provoque Roméo qui refuse de se battre. Mercutio, son ami, dégaine à sa place, mais lorsque Roméo voit Mercutio mortellement frappé par Tybalt, il décide de le venger : Tybalt tombe à son tour, et ce qui était une comédie vire à la tragédie.
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
emile zolaLe paradis des chats
I
Une tante m'a légué un chat d'Angora qui est bien la bête la plus stupide que je connaisse. Voici ce que mon chat m'a conté, un soir d'hiver, devant les cendres chaudes.
J'avais alors deux ans, et j'étais bien le chat le plus gras et le plus naïf qu'on pût voir. À cet âge tendre, je montrais encore toute la présomption d'un animal qui dédaigne les douceurs du foyer. Et pourtant que de remercîments je devais à la Providence pour m'avoir placé chez votre tante ! La brave femme m'adorait. J'avais, au fond d'une armoire, une véritable chambre à coucher, coussin de plume en triple couverture. La nourriture valait le coucher ; jamais de pain, jamais de soupe, rien que de la viande, de la bonne viande saignante.
Eh bien ! au milieu de ces douceurs, je n'avais qu'un désir, qu'un rêve, me glisser par la fenêtre entr'ouverte et me sauver sur les toits. Les caresses me semblaient fades, la mollesse de mon lit me donnait des nausées, j'étais gras à m'en écoeurer moi-même. Et je m'ennuyais tout le long de la journée à être heureux.
Il faut vous dire qu'en allongeant le cou, j'avais vu de la fenêtre le toit d'en face. Quatre chats, ce jour-là, s'y battaient, le poil hérissé, la queue haute, se roulant sur les ardoises bleues, au grand soleil, avec des jurements de joie. Jamais je n'avais contemplé un spectacle si extraordinaire. Dès lors, mes croyances furent fixées. Le véritable bonheur était sur ce toit, derrière cette fenêtre qu'on fermait si soigneusement. Je me donnais pour preuve qu'on fermait ainsi les portes des armoires, derrière lesquelles on cachait la viande.
J'arrêtai le projet de m'enfuir. Il devait y avoir dans la vie autre chose que de la chair saignante. C'était là l'inconnu, l'idéal. Un jour, on oublia de pousser la fenêtre de la cuisine. Je sautai sur un petit toit qui se trouvait au-dessous.
II
Que les toits étaient beaux ! De larges gouttières les bordaient, exhalant des senteurs délicieuses. Je suivis voluptueusement ces gouttières, où mes pattes enfonçaient dans une boue fine, qui avait une tiédeur et une douceur infinies. Il me semblait que je marchais sur du velours. Et il faisait une bonne chaleur au soleil, une chaleur qui fondait ma graisse.
Je ne vous cacherai pas que je tremblais de tous mes membres. Il y avait de l'épouvante dans ma joie. Je me souviens surtout d'une terrible émotion qui faillit me faire culbuter sur les pavés. Trois chats qui roulèrent du faîte d'une maison, vinrent à moi en miaulant affreusement. Et comme je défaillais, ils me traitèrent de grosse bête, ils me dirent qu'ils miaulaient pour rire. Je me mis à miauler avec eux. C'était charmant. Les gaillards n'avaient pas ma stupide graisse. Ils se moquaient de moi, lorsque je glissais comme une boule sur les plaques de zinc, chauffées par le grand soleil. Un vieux matou de la bande me prit particulièrement en amitié. Il m'offrit de faire mon éducation, ce que j'acceptai avec reconnaissance.
Ah ! que le mou de votre tante était loin : je bus aux gouttières, et jamais lait sucré ne m'avait semblé si doux. Tout me parut bon et beau. Une chatte passa, une ravissante chatte, dont la vue m'emplit d'une émotion inconnue. Mes rêves seuls m'avaient jusque-là montré ces créatures exquises dont l'échine a d'adorables souplesses. Nous nous nous précipitâmes à la rencontre de la nouvelle venue, mes trois compagnons et moi. Je devançai les autres, j'allais faire mon compliment à la ravissante chatte, lorsqu'un de mes camarades me mordit cruellement au cou. Je poussai un cri de douleur.
— Bah ! me dit le vieux matou en m'entraînant, vous en verrez bien d'autres.
III
Au bout d'une heure de promenade, je me sentis un appétit féroce.
— Qu'est-ce qu'on mange sur les toits ? demandai-je à mon ami le matou.
— Ce qu'on trouve, me répondit-il doctement.
Cette réponse m'embarrassa, car j'avais beau chercher, je ne trouvais rien. J'aperçus enfin, dans une mansarde, une jeune ouvrière qui préparait son déjeuner. Sur la table, au-dessous de la fenêtre, s'étalait une belle côtelette, d'un rouge appétissant.
— Voilà mon affaire, pensai-je en toute naïveté.
Et je sautai sur la table, où je pris la côtelette. Mais l'ouvrière m'ayant aperçu, m'asséna sur l'échine un terrible coup de balai. Je lâchai la viande, je m'enfuis, en jetant un juron effroyable.
— Vous sortez donc de votre village ? me dit le matou. La viande qui est sur les tables, est faite pour être désirée de loin. C'est dans les gouttières qu'il faut chercher.
Jamais je ne pus comprendre que la viande des cuisines n'appartînt pas aux chats. Mon ventre commençait à se fâcher sérieusement. Le matou acheva de me désespérer en me disant qu'il fallait attendre la nuit. Alors nous descendrions dans la rue, nous fouillerions les tas d'ordures. Attendre la nuit ! Il disait cela tranquillement, en philosophe endurci. Moi, je me sentais défaillir, à la seule pensée de ce jeûne prolongé.
IV
La nuit vint lentement, une nuit de brouillard qui me glaça. La pluie tomba bientôt, mince, pénétrante, fouettée par des souffles brusques de vent. Nous descendîmes par la baie vitrée d'un escalier. Que la rue me parut laide ! Ce n'était plus cette bonne chaleur, ce large soleil, ces toits blancs de lumière où l'on se vautrait si délicieusement. Mes pattes glissaient sur le pavé gras. Je me souvins avec amertume de ma triple couverture et de mon coussin de plume.
À peine étions-nous dans la rue, que mon ami le matou se mit à trembler. Il se fit petit, petit, et fila sournoisement le long des maisons, en me disant de le suivre au plus vite. Dès qu'il rencontra une porte cochère, il s'y réfugia à la hâte, en laissant échapper un ronronnement de satisfaction. Comme je l'interrogeais sur cette fuite :
— Avez-vous vu cet homme qui avait une hotte et un crochet ? Me demanda-t-il.
— Oui.
— Eh bien ! s'il nous avait aperçus, il nous aurait assommés et mangés à la broche !
— Mangés à la broche ! m'écriai-je. Mais la rue n'est donc pas à nous ? On ne mange pas, et l'on est mangé !
V
Cependant, on avait vidé les ordures devant les portes. Je fouillai les tas avec désespoir. Je rencontrai deux ou trois os maigres qui avaient traîné dans les cendres. C'est alors que je compris combien le mou frais est succulent. Mon ami le matou grattait les ordures en artiste. Il me fit courir jusqu'au matin, visitant chaque pavé, ne se pressant point. Pendant près de dix heures je reçus la pluie, je grelottai de tous mes membres. Maudite rue, maudite liberté, et comme je regrettai ma prison !
Au jour, le matou, voyant que je chancelais :
— Vous en avez assez ? me demanda-t-il d'un air étrange.
— Oh ! oui, répondis-je.
— Vous voulez rentrer chez vous ?
— Certes, mais comment retrouver la maison ?
— Venez. Ce matin, en vous voyant sortir, j'ai compris qu'un chat gras comme vous n'était pas fait pour les joies âpres de la liberté. Je connais votre demeure, je vais vous mettre à votre porte.
Il disait cela simplement, ce digne matou. Lorsque nous fûmes arrivés :
— Adieu, me dit-il, sans témoigner la moindre émotion.
— Non, m'écriai-je, nous ne nous quitterons pas ainsi. Vous allez venir avec moi. Nous partagerons le même lit et la même viande. Ma maîtresse est une brave femme...
Il ne me laissa pas achever.
— Taisez-vous, dit-il brusquement, vous êtes un sot. Je mourrais dans vos tiédeurs molles. Votre vie plantureuse est bonne pour les chats bâtards. Les chats libres n'achèteront jamais au prix d'une prison votre mou et votre coussin de plume... Adieu.
Et il remonta sur ses toits. Je vis sa grande silhouette maigre frissonner d'aise aux caresses du soleil levant.
Quand je rentrai, votre tante prit le martinet et m'administra une correction que je reçus avec une joie profonde. Je goûtai largement la volupté d'avoir chaud et d'être battu. Pendant qu'elle me frappait, je songeais avec délices à la viande qu'elle allait me donner ensuite.
VI
Voyez-vous, — a conclu mon chat, en s'allongeant devant la braise, — le véritable bonheur, le paradis, mon cher maître, c'est d'être enfermé et battu dans une pièce où il y a de la viande.
Je parle pour les chats.
I
Une tante m'a légué un chat d'Angora qui est bien la bête la plus stupide que je connaisse. Voici ce que mon chat m'a conté, un soir d'hiver, devant les cendres chaudes.
J'avais alors deux ans, et j'étais bien le chat le plus gras et le plus naïf qu'on pût voir. À cet âge tendre, je montrais encore toute la présomption d'un animal qui dédaigne les douceurs du foyer. Et pourtant que de remercîments je devais à la Providence pour m'avoir placé chez votre tante ! La brave femme m'adorait. J'avais, au fond d'une armoire, une véritable chambre à coucher, coussin de plume en triple couverture. La nourriture valait le coucher ; jamais de pain, jamais de soupe, rien que de la viande, de la bonne viande saignante.
Eh bien ! au milieu de ces douceurs, je n'avais qu'un désir, qu'un rêve, me glisser par la fenêtre entr'ouverte et me sauver sur les toits. Les caresses me semblaient fades, la mollesse de mon lit me donnait des nausées, j'étais gras à m'en écoeurer moi-même. Et je m'ennuyais tout le long de la journée à être heureux.
Il faut vous dire qu'en allongeant le cou, j'avais vu de la fenêtre le toit d'en face. Quatre chats, ce jour-là, s'y battaient, le poil hérissé, la queue haute, se roulant sur les ardoises bleues, au grand soleil, avec des jurements de joie. Jamais je n'avais contemplé un spectacle si extraordinaire. Dès lors, mes croyances furent fixées. Le véritable bonheur était sur ce toit, derrière cette fenêtre qu'on fermait si soigneusement. Je me donnais pour preuve qu'on fermait ainsi les portes des armoires, derrière lesquelles on cachait la viande.
J'arrêtai le projet de m'enfuir. Il devait y avoir dans la vie autre chose que de la chair saignante. C'était là l'inconnu, l'idéal. Un jour, on oublia de pousser la fenêtre de la cuisine. Je sautai sur un petit toit qui se trouvait au-dessous.
II
Que les toits étaient beaux ! De larges gouttières les bordaient, exhalant des senteurs délicieuses. Je suivis voluptueusement ces gouttières, où mes pattes enfonçaient dans une boue fine, qui avait une tiédeur et une douceur infinies. Il me semblait que je marchais sur du velours. Et il faisait une bonne chaleur au soleil, une chaleur qui fondait ma graisse.
Je ne vous cacherai pas que je tremblais de tous mes membres. Il y avait de l'épouvante dans ma joie. Je me souviens surtout d'une terrible émotion qui faillit me faire culbuter sur les pavés. Trois chats qui roulèrent du faîte d'une maison, vinrent à moi en miaulant affreusement. Et comme je défaillais, ils me traitèrent de grosse bête, ils me dirent qu'ils miaulaient pour rire. Je me mis à miauler avec eux. C'était charmant. Les gaillards n'avaient pas ma stupide graisse. Ils se moquaient de moi, lorsque je glissais comme une boule sur les plaques de zinc, chauffées par le grand soleil. Un vieux matou de la bande me prit particulièrement en amitié. Il m'offrit de faire mon éducation, ce que j'acceptai avec reconnaissance.
Ah ! que le mou de votre tante était loin : je bus aux gouttières, et jamais lait sucré ne m'avait semblé si doux. Tout me parut bon et beau. Une chatte passa, une ravissante chatte, dont la vue m'emplit d'une émotion inconnue. Mes rêves seuls m'avaient jusque-là montré ces créatures exquises dont l'échine a d'adorables souplesses. Nous nous nous précipitâmes à la rencontre de la nouvelle venue, mes trois compagnons et moi. Je devançai les autres, j'allais faire mon compliment à la ravissante chatte, lorsqu'un de mes camarades me mordit cruellement au cou. Je poussai un cri de douleur.
— Bah ! me dit le vieux matou en m'entraînant, vous en verrez bien d'autres.
III
Au bout d'une heure de promenade, je me sentis un appétit féroce.
— Qu'est-ce qu'on mange sur les toits ? demandai-je à mon ami le matou.
— Ce qu'on trouve, me répondit-il doctement.
Cette réponse m'embarrassa, car j'avais beau chercher, je ne trouvais rien. J'aperçus enfin, dans une mansarde, une jeune ouvrière qui préparait son déjeuner. Sur la table, au-dessous de la fenêtre, s'étalait une belle côtelette, d'un rouge appétissant.
— Voilà mon affaire, pensai-je en toute naïveté.
Et je sautai sur la table, où je pris la côtelette. Mais l'ouvrière m'ayant aperçu, m'asséna sur l'échine un terrible coup de balai. Je lâchai la viande, je m'enfuis, en jetant un juron effroyable.
— Vous sortez donc de votre village ? me dit le matou. La viande qui est sur les tables, est faite pour être désirée de loin. C'est dans les gouttières qu'il faut chercher.
Jamais je ne pus comprendre que la viande des cuisines n'appartînt pas aux chats. Mon ventre commençait à se fâcher sérieusement. Le matou acheva de me désespérer en me disant qu'il fallait attendre la nuit. Alors nous descendrions dans la rue, nous fouillerions les tas d'ordures. Attendre la nuit ! Il disait cela tranquillement, en philosophe endurci. Moi, je me sentais défaillir, à la seule pensée de ce jeûne prolongé.
IV
La nuit vint lentement, une nuit de brouillard qui me glaça. La pluie tomba bientôt, mince, pénétrante, fouettée par des souffles brusques de vent. Nous descendîmes par la baie vitrée d'un escalier. Que la rue me parut laide ! Ce n'était plus cette bonne chaleur, ce large soleil, ces toits blancs de lumière où l'on se vautrait si délicieusement. Mes pattes glissaient sur le pavé gras. Je me souvins avec amertume de ma triple couverture et de mon coussin de plume.
À peine étions-nous dans la rue, que mon ami le matou se mit à trembler. Il se fit petit, petit, et fila sournoisement le long des maisons, en me disant de le suivre au plus vite. Dès qu'il rencontra une porte cochère, il s'y réfugia à la hâte, en laissant échapper un ronronnement de satisfaction. Comme je l'interrogeais sur cette fuite :
— Avez-vous vu cet homme qui avait une hotte et un crochet ? Me demanda-t-il.
— Oui.
— Eh bien ! s'il nous avait aperçus, il nous aurait assommés et mangés à la broche !
— Mangés à la broche ! m'écriai-je. Mais la rue n'est donc pas à nous ? On ne mange pas, et l'on est mangé !
V
Cependant, on avait vidé les ordures devant les portes. Je fouillai les tas avec désespoir. Je rencontrai deux ou trois os maigres qui avaient traîné dans les cendres. C'est alors que je compris combien le mou frais est succulent. Mon ami le matou grattait les ordures en artiste. Il me fit courir jusqu'au matin, visitant chaque pavé, ne se pressant point. Pendant près de dix heures je reçus la pluie, je grelottai de tous mes membres. Maudite rue, maudite liberté, et comme je regrettai ma prison !
Au jour, le matou, voyant que je chancelais :
— Vous en avez assez ? me demanda-t-il d'un air étrange.
— Oh ! oui, répondis-je.
— Vous voulez rentrer chez vous ?
— Certes, mais comment retrouver la maison ?
— Venez. Ce matin, en vous voyant sortir, j'ai compris qu'un chat gras comme vous n'était pas fait pour les joies âpres de la liberté. Je connais votre demeure, je vais vous mettre à votre porte.
Il disait cela simplement, ce digne matou. Lorsque nous fûmes arrivés :
— Adieu, me dit-il, sans témoigner la moindre émotion.
— Non, m'écriai-je, nous ne nous quitterons pas ainsi. Vous allez venir avec moi. Nous partagerons le même lit et la même viande. Ma maîtresse est une brave femme...
Il ne me laissa pas achever.
— Taisez-vous, dit-il brusquement, vous êtes un sot. Je mourrais dans vos tiédeurs molles. Votre vie plantureuse est bonne pour les chats bâtards. Les chats libres n'achèteront jamais au prix d'une prison votre mou et votre coussin de plume... Adieu.
Et il remonta sur ses toits. Je vis sa grande silhouette maigre frissonner d'aise aux caresses du soleil levant.
Quand je rentrai, votre tante prit le martinet et m'administra une correction que je reçus avec une joie profonde. Je goûtai largement la volupté d'avoir chaud et d'être battu. Pendant qu'elle me frappait, je songeais avec délices à la viande qu'elle allait me donner ensuite.
VI
Voyez-vous, — a conclu mon chat, en s'allongeant devant la braise, — le véritable bonheur, le paradis, mon cher maître, c'est d'être enfermé et battu dans une pièce où il y a de la viande.
Je parle pour les chats.
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
personnages des bibliothèques Ibride
Edmond Dantès
héros du comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas 1802-1870
le marin justicier
Résumé:
Plein d'allant et d'optimisme, le jeune marin Edmond Dantès s'apprête à épouser la belle Mercedes. Or, celle-ci est également convoitée par son meilleur ami Fernand. Ce dernier, avec la complicité des fourbes Villefort et Danglar, manoeuvre afin de faire condamner le marin pour un crime qu'il n'a pas commis. Emprisonné au Château d'If pendant treize ans, Edmond ne songe qu'à se venger. Par chance, un codétenu, le vieil abbé Farias, lui procure un moyen de s'évader, tout en lui révélant l'emplacement d'un trésor. Devenu le riche comte de Monte Cristo, l'ex-marin fait son chemin dans l'aristocratie française, planifiant patiemment la mort ou la chute de tous ceux qui ont causé son malheur.
Edmond Dantès
héros du comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas 1802-1870
le marin justicier
Résumé:
Plein d'allant et d'optimisme, le jeune marin Edmond Dantès s'apprête à épouser la belle Mercedes. Or, celle-ci est également convoitée par son meilleur ami Fernand. Ce dernier, avec la complicité des fourbes Villefort et Danglar, manoeuvre afin de faire condamner le marin pour un crime qu'il n'a pas commis. Emprisonné au Château d'If pendant treize ans, Edmond ne songe qu'à se venger. Par chance, un codétenu, le vieil abbé Farias, lui procure un moyen de s'évader, tout en lui révélant l'emplacement d'un trésor. Devenu le riche comte de Monte Cristo, l'ex-marin fait son chemin dans l'aristocratie française, planifiant patiemment la mort ou la chute de tous ceux qui ont causé son malheur.
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
Rastignac
l'arriviste du Père Goriot d'Honoré de Balzac 1799-1850
Eugène de Rastignac était revenu dans une disposition d'esprit que doivent avoir connue les jeunes gens supérieurs, ou ceux auxquels une position difficile communique momentanément les qualités des hommes d'élite. Pendant sa première année de séjour à Paris, le peu de travail que veulent les premiers grades à prendre dans la Faculté l'avait laissé libre de goûter les délices visibles du Paris matériel. Un étudiant n'a pas trop de temps s'il veut connaître le répertoire de chaque théâtre, étudier les issues du labyrinthe parisien, savoir les usages, apprendre la langue et s'habituer aux plaisirs particuliers de la capitale; fouiller les bons et les mauvais endroits, suivre les cours qui amusent, inventorier les richesses des musées. Un étudiant se passionne alors pour des niaiseries qui lui paraissent grandioses. Il a son grand homme, un professeur du Collège de France, payé pour se tenir à la hauteur de son auditoire. Il rehausse sa cravate et se pose pour la femme des premières galeries de l'Opéra-Comique. Dans ces initiations successives, il se dépouille de son aubier, agrandit l'horizon de sa vie, et finit par concevoir la superposition des couches humaines qui composent la société. S'il a commencé par admirer les voitures au défilé des Champs-Elysées par un beau soleil, il arrive bientôt à les envier. Eugène avait subi cet apprentissage à son insu, quand il partit en vacances, après avoir été reçu bachelier en Lettres et bachelier en Droit.
l'arriviste du Père Goriot d'Honoré de Balzac 1799-1850
Eugène de Rastignac était revenu dans une disposition d'esprit que doivent avoir connue les jeunes gens supérieurs, ou ceux auxquels une position difficile communique momentanément les qualités des hommes d'élite. Pendant sa première année de séjour à Paris, le peu de travail que veulent les premiers grades à prendre dans la Faculté l'avait laissé libre de goûter les délices visibles du Paris matériel. Un étudiant n'a pas trop de temps s'il veut connaître le répertoire de chaque théâtre, étudier les issues du labyrinthe parisien, savoir les usages, apprendre la langue et s'habituer aux plaisirs particuliers de la capitale; fouiller les bons et les mauvais endroits, suivre les cours qui amusent, inventorier les richesses des musées. Un étudiant se passionne alors pour des niaiseries qui lui paraissent grandioses. Il a son grand homme, un professeur du Collège de France, payé pour se tenir à la hauteur de son auditoire. Il rehausse sa cravate et se pose pour la femme des premières galeries de l'Opéra-Comique. Dans ces initiations successives, il se dépouille de son aubier, agrandit l'horizon de sa vie, et finit par concevoir la superposition des couches humaines qui composent la société. S'il a commencé par admirer les voitures au défilé des Champs-Elysées par un beau soleil, il arrive bientôt à les envier. Eugène avait subi cet apprentissage à son insu, quand il partit en vacances, après avoir été reçu bachelier en Lettres et bachelier en Droit.
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
Chatterton
le héros romantique d'Alfred de Vigny 1797-1863
A quoi sert le poète ?
Acte III scène 6
M. Beckford : John Bell, n'avez-vous pas chez vous un jeune homme nommé Chatterton, pour qui j'ai voulu venir moi-même ?
Chatterton : c'est moi, milord, qui vous ai écrit.
M. Beckford : Ah ! c'est vous mon cher ! Venez donc ici un peu, que je vois voie en face. J'ai connu votre père, un digne homme s'il en fut ; un pauvre soldat, mais qui avait bravement fait son chemin. Ah ! c'est vous qui êtes Thomas Chatterton ? Vous vous amusez à faire des vers, mon petit ami ; c'est bon pour une fois, mais il ne faut pas continuer. Il n'y a personne qui n'ait eu cette fantaisie. Hé ! hé ! j'ai fait comme vous dans mon printemps, et jamais Littleton, Swift et Wilkes n'ont écrit pour les belles dames des vers plus galants et plus badins que les miens.
Chatterton : je n'en doute pas milord.
M. Beckford : Mais je ne donnais aux Muses que le temps perdu. Je savais bien ce qu'en dit Ben Johnson : que la plus belle Muse au monde ne peut suffire à nourrir son homme, et qu'il faut avoir ces demoiselles-là pour maîtresses, mais jamais pour femmes. (rires).../.....
le héros romantique d'Alfred de Vigny 1797-1863
A quoi sert le poète ?
Acte III scène 6
M. Beckford : John Bell, n'avez-vous pas chez vous un jeune homme nommé Chatterton, pour qui j'ai voulu venir moi-même ?
Chatterton : c'est moi, milord, qui vous ai écrit.
M. Beckford : Ah ! c'est vous mon cher ! Venez donc ici un peu, que je vois voie en face. J'ai connu votre père, un digne homme s'il en fut ; un pauvre soldat, mais qui avait bravement fait son chemin. Ah ! c'est vous qui êtes Thomas Chatterton ? Vous vous amusez à faire des vers, mon petit ami ; c'est bon pour une fois, mais il ne faut pas continuer. Il n'y a personne qui n'ait eu cette fantaisie. Hé ! hé ! j'ai fait comme vous dans mon printemps, et jamais Littleton, Swift et Wilkes n'ont écrit pour les belles dames des vers plus galants et plus badins que les miens.
Chatterton : je n'en doute pas milord.
M. Beckford : Mais je ne donnais aux Muses que le temps perdu. Je savais bien ce qu'en dit Ben Johnson : que la plus belle Muse au monde ne peut suffire à nourrir son homme, et qu'il faut avoir ces demoiselles-là pour maîtresses, mais jamais pour femmes. (rires).../.....
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
Bel- Ami
un aventurier pareil à tous ceux que nous coudoyons chaque jour dans Paris
Guy de Maupassant 1850-1893
Le 28 juin 1880, Georges duroy, sous-officier, fils d'aubergistes normands, reconverti tant bien que mal dans la vie civile dans les chemins de fer, rencontre Forestier, un ancien camarade de regiment qui, apres l'avoir invite a diner, lui conseille et l'introduit dans le milieu journalistique. La Vie Francaise est dirigee par Walter, un juif riche et influent politiquement.
Desormais employe aux renseignements, duroy fait ecrire ses premiers articles par la femme de Forestier puis les recopie.
Son charme et ses pouvoirs de seducteur prouves au folie-Bergere vont desormais l'aider. il seduit donc Madame de Marelle dont la fille Laurine lui donnera le surnom de Bel-Ami. Duroy reste cependant dans une situation litigeuse sur le plan financier; Desormais aux Echos, il decouvre le milieu journalistique et son arrivisme, sa malhonnetete. Madame de Marelle lui assure toutefois un appartement et lui prete de l'argent.
A la mort de Forestier, il epouse sa femme Madeleine et devient chef des Echos. Pretextant vouloir preserver son honneur, il s'attribue la moitie d'un heritage de sa femme. Desormais loin de tout probleme financier, Duroy ne songe qu'a s'enrichir et, grace a sa liaison avec Madame Walter, il obtient non seulement une promotion mais egalement des renseignements qui lui permettent d'enrichir les Marelle grace au delit d'initie. Walter, de son cote, s'est considerablement enrichi, et dote chacune de ses filles de 20 millions de francs. En surprenant sa femme en flagrant delit d'adultere avec un ministre, Duroy obtient le divoce. Devenu Georges du Roy de Cantel, il seduit la plus belle des deux filles de Walter, suzanne et force son pere a lui la laisser en mariage. A la fin du roman et apres trois ans seulement, le baron Georges du Roy de Cantel epouse Suzanne Walter a la Madeleine.
L'ascencion fulgurante de Bel-Ami, grace aux femmes est, pour Maupassant, l'occasion de critiquer la societe parisienne, le milieu journalistique, la corruption, l'arrivisme et l'hypocrisie qui les caracterisent.
un aventurier pareil à tous ceux que nous coudoyons chaque jour dans Paris
Guy de Maupassant 1850-1893
Le 28 juin 1880, Georges duroy, sous-officier, fils d'aubergistes normands, reconverti tant bien que mal dans la vie civile dans les chemins de fer, rencontre Forestier, un ancien camarade de regiment qui, apres l'avoir invite a diner, lui conseille et l'introduit dans le milieu journalistique. La Vie Francaise est dirigee par Walter, un juif riche et influent politiquement.
Desormais employe aux renseignements, duroy fait ecrire ses premiers articles par la femme de Forestier puis les recopie.
Son charme et ses pouvoirs de seducteur prouves au folie-Bergere vont desormais l'aider. il seduit donc Madame de Marelle dont la fille Laurine lui donnera le surnom de Bel-Ami. Duroy reste cependant dans une situation litigeuse sur le plan financier; Desormais aux Echos, il decouvre le milieu journalistique et son arrivisme, sa malhonnetete. Madame de Marelle lui assure toutefois un appartement et lui prete de l'argent.
A la mort de Forestier, il epouse sa femme Madeleine et devient chef des Echos. Pretextant vouloir preserver son honneur, il s'attribue la moitie d'un heritage de sa femme. Desormais loin de tout probleme financier, Duroy ne songe qu'a s'enrichir et, grace a sa liaison avec Madame Walter, il obtient non seulement une promotion mais egalement des renseignements qui lui permettent d'enrichir les Marelle grace au delit d'initie. Walter, de son cote, s'est considerablement enrichi, et dote chacune de ses filles de 20 millions de francs. En surprenant sa femme en flagrant delit d'adultere avec un ministre, Duroy obtient le divoce. Devenu Georges du Roy de Cantel, il seduit la plus belle des deux filles de Walter, suzanne et force son pere a lui la laisser en mariage. A la fin du roman et apres trois ans seulement, le baron Georges du Roy de Cantel epouse Suzanne Walter a la Madeleine.
L'ascencion fulgurante de Bel-Ami, grace aux femmes est, pour Maupassant, l'occasion de critiquer la societe parisienne, le milieu journalistique, la corruption, l'arrivisme et l'hypocrisie qui les caracterisent.
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
Rodolphe
l'amant lyrique d'Emma dans Madame Bovary de Gustave Flaubert 1821-1880
Résumé
Fille d'un riche fermier, Emma Rouault épouse Charles Bovary, officier de santé et veuf récent d'une femme tyrannique.
Elevée dans un couvent, Emma aspire à vivre dans le monde de rêve dont parlent les romans à l'eau de rose qu'elle y a lu. Un bal au château de Vaubyessard la persuade qu'un tel monde existe, mais le décalage qu'elle découvre avec sa propre vie déclenche chez elle une maladie nerveuse.
Son mari décide alors de s'installer dans une autre bourgade, siège de comices agricoles renommées, Yonville-l'Abbaye.
Là, elle fait connaissance des personnalités locales, Homais, pharmacien progressiste et athée, le curé Bournisien, Léon Dupuis, clerc de notaire, Rodolphe Boulanger, gentilhomme campagnard.
La naissance d'une fille la distrait un peu, mais bientôt Emma cède aux avances de Rodolphe. Elle veut s'enfuir avec son amant qui, lâche, l'abandonne.
Emma croit en mourir, traverse d'abord une crise de mysticisme, puis plus tard, au théâtre de Rouen, revoit Léon, revenu de Paris. Elle devient très vite sa maîtresse, lors d'une promenade dans un fiacre.
Installée dans sa liaison, Emma Bovary invente des mensonges pour revoir Léon, et dépense des sommes importantes, qu'elle emprunte à un marchand trop complaisant, Lheureux.
Un jour, celui-ci exige d'être remboursé. Emma, par peur du jugement qui va être prononcé contre elle, tente d'emprunter auprès de Léon, puis de Rodolphe. Tous deux la repoussent, et Emma s'empoisonne avec l'arsenic dérobé chez le pharmacien.
l'amant lyrique d'Emma dans Madame Bovary de Gustave Flaubert 1821-1880
Résumé
Fille d'un riche fermier, Emma Rouault épouse Charles Bovary, officier de santé et veuf récent d'une femme tyrannique.
Elevée dans un couvent, Emma aspire à vivre dans le monde de rêve dont parlent les romans à l'eau de rose qu'elle y a lu. Un bal au château de Vaubyessard la persuade qu'un tel monde existe, mais le décalage qu'elle découvre avec sa propre vie déclenche chez elle une maladie nerveuse.
Son mari décide alors de s'installer dans une autre bourgade, siège de comices agricoles renommées, Yonville-l'Abbaye.
Là, elle fait connaissance des personnalités locales, Homais, pharmacien progressiste et athée, le curé Bournisien, Léon Dupuis, clerc de notaire, Rodolphe Boulanger, gentilhomme campagnard.
La naissance d'une fille la distrait un peu, mais bientôt Emma cède aux avances de Rodolphe. Elle veut s'enfuir avec son amant qui, lâche, l'abandonne.
Emma croit en mourir, traverse d'abord une crise de mysticisme, puis plus tard, au théâtre de Rouen, revoit Léon, revenu de Paris. Elle devient très vite sa maîtresse, lors d'une promenade dans un fiacre.
Installée dans sa liaison, Emma Bovary invente des mensonges pour revoir Léon, et dépense des sommes importantes, qu'elle emprunte à un marchand trop complaisant, Lheureux.
Un jour, celui-ci exige d'être remboursé. Emma, par peur du jugement qui va être prononcé contre elle, tente d'emprunter auprès de Léon, puis de Rodolphe. Tous deux la repoussent, et Emma s'empoisonne avec l'arsenic dérobé chez le pharmacien.
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
le Kent littéraire
aujourd'hui, Charles Dickens (1812-1870)
et David Copperfield, un sommet de la littérature anglaise
l'histoire d'un enfant en proie à la cruauté des adultes
une oeuvre mise en tableaux par Frank Reynolds '1876-1953), peintre et illustrateur
le petit David mène une vie heureuse auprès de sa Maman, de Peggotty, la nounou
les jeux avec Emily, la nièce de Peggotty
une vie sans histoire jusqu'au jour où sa mère se remarie avec Mr Murdstone, violent et tyrannique
Mr Murdstone et sa soeur de débarrasseront très vite de l'enfant qui devra travailler pour survivre
David trouve des réconforts provisoires auprés de Mr Micawber
auprès de Miss Larkins
premiers émois, premiers battements de coeur
James Steerforth sera l'ami qui trahit
et tante Betsey, malgré les apparences, sera une seconde mère
des accents autobiographiques
aujourd'hui, Charles Dickens (1812-1870)
et David Copperfield, un sommet de la littérature anglaise
l'histoire d'un enfant en proie à la cruauté des adultes
une oeuvre mise en tableaux par Frank Reynolds '1876-1953), peintre et illustrateur
le petit David mène une vie heureuse auprès de sa Maman, de Peggotty, la nounou
les jeux avec Emily, la nièce de Peggotty
une vie sans histoire jusqu'au jour où sa mère se remarie avec Mr Murdstone, violent et tyrannique
Mr Murdstone et sa soeur de débarrasseront très vite de l'enfant qui devra travailler pour survivre
David trouve des réconforts provisoires auprés de Mr Micawber
auprès de Miss Larkins
premiers émois, premiers battements de coeur
James Steerforth sera l'ami qui trahit
et tante Betsey, malgré les apparences, sera une seconde mère
des accents autobiographiques
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
Armand Lanoux (1913-1983)
on l'a rencontré hier dans Paris balades paradis
Monsieur Zola, vous avez choisi naguère une existence dans laquelle, selon le mot de Stendhal,
le Soleil des Morts avait sa place
..........................................................................................................................
Monsieur Zola, vous avez parié pour le Soleil des Morts, vous lui avez sacrifié la paix, le confort
intellectuel, les joies du nonchaloir, en somme une bonne partie de votre existence. Vous avez
gagné votre pari. C'est une de vos grandeurs et une de vos leçons: : chercher dans l'homme
quelque chose qui le dépasse et qui le prolonge
.....................................................................................................................
Pour vous, le Soleil des Morts n'a jamais si bien brillé
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
Le volume est réputé provenir de la dernière bibliothèque de Napoléon à Sainte Hélène .
Livre remis au maréchal Exelmans après la mort de l'empereur .
Il s'agit d'une collection des lettres , proclamations , discours et messages ...de Napoléon le Grand .1808.
arvalum- Grand Prix de Rome
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Age : 75
Re: LES LIVRES DE REFERENCES
les murs peints de Cannes
fascicule de la ville de Cannes
peut se télécharger (en français et en anglais)
fascicule de la ville de Cannes
peut se télécharger (en français et en anglais)
Emma- Admin-Villa Medicis
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
l'école de Vitebsk
l'école artistique dont Marc Chagall fut l'un des maîtres
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Re: LES LIVRES DE REFERENCES
un livre qui participe à notre visite de Notre-Dame
Emma- Admin-Villa Medicis
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