Un Gustave Courbet " le retour "

Le " chêne de Flagey " ...un tableau de G. Courbet qui revient tel un enfant prodige dans la ville natale de l'artiste ...( Ornans )...après plus d'un siècle passé aux Etats Unis et au
Japon .

Et ceci grâce aux mécènes qui ont su réunir la modique somme de 4 millions d'euros afin de racheter le tableau à un collectionneur .

on a l'impression que le chêne va sortir du cadre



et moi aussi je suis sortie du cadre pour voyager avec lui

le chêne de Flagey ou chêne de Vercingétorix fut peint en 1864, à côté d'une maison de famille
le chêne existait vraiment et Gustave s'en servit comme modèle (90 x 110)



en 1877, à la mort du peintre, c'est sa soeur Juliette qui reçut le précieux héritage
Gustave fit de nombreux portraits de sa petite soeur



en 1889, un riche banquier américain Henry C. Gibson 1830-1891 en devint le propriétaire
et quelques années plus tard (1896), ce fut la Pennsylvania Academy of the Fine Arts de Philadelphie;
du haut de son éternité, le peintre a peut-être trouvé que le pinceau géant ressemblait un
peu trop ... à la colonne Vendôme!



le tableau quitta le continent américain pour le Japon où l'attendait un riche collectionneur,
grand amateur de Courbet, l'homme d'affaires Michimasa Murauchi, qui possédait dans une
banlieue de Tokyo, son propre musée



en 2000, M. Murauchi prête "le chêne" au MBA de Besançon pour l'exposition Courbet et la Franche-Comté
puis en 2008, pour une rétrospective Courbet au Grand Palais
en 2011, M. Murauchi vend sa collection et le pays d'Ornans se porte acquéreur du grand chêne

c'est l'histoire d'Arvalum...

un siècle et demi après, le chêne ... retrouve ses racines