BONJOUR MONSIEUR COURBET !
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BONJOUR MONSIEUR COURBET !
Bonsoir Emma ! Arvalum et tous colocataires qui m’accueillez ici.
Vous avez eu la gentillesse, Emma, de suggérer que, peut-être, j’allais vous parler de Courbet et de Renoir. Vous devinez avec quel empressement je viens m’y employer.
Mais d’abord, il faut que je vous dise. Il y a longtemps, très longtemps (quasiment cinquante ans) je me suis trouvée en situation d’exposer avec passion une étude personnelle, hors sentiers battus, de la vie et des œuvres de ces deux inspirés créateurs.
Pour ne rien vous cacher, quand me revient la nostalgie d’en parler à nouveau, j’ai tout bonnement l’impression de « renouer » avec l’un de mes ex !
Ben oui ! Notre liaison fut parfaitement fusionnelle, et je me rappelle avec émotion les heures que j’ai partagées, penchées sur des planches ensorcelées, en papier rude, presque toujours en noir et blanc, des reproductions de Courbet notamment.
Après un déménagement mouvementé,j’ai retrouvé ces études dans une malle, toutes planches serrées et ficelées avec mes émois de ce temps-là
En 2003, j’ai eu envie de raconter cette expérience sur SP, et peut-être que certains d’entre vous y ont participé.
J’espère que vous me pardonnerez de recommencer ici.
Vous retrouverez quelques-uns de mes commentaires, les citations de critiques et personnalités témoins de ces deux merveilleux personnages.
Vous savez, n’est-ce pas, le charme des photos anciennes un peu chamois, un peu griffées, un peu usées par les regards qui se souviennent.
Il faudra me pardonner la piètre qualité des reproductions que je vous présenterai, dont on devine combien elles ont été consultées, exposées ici et là, sans beaucoup d’égard.
Et me pardonner surtout, essentiellement, le caractère débridé de mon escapade très ludique, sans le moindre souci d’une étude académique, conventionnelle ou ordonnée dans le temps.
Je vais vous parler de Gustave Gourbet, vous inviter à cheminer avec lui, sans vous asséner systématiquement « L’origine du monde » (comme si cette œuvre suffisait à le situer une fois pour toutes.
GUSTAVE COURBET
Et tout de suite, parce qu’il m’a séduite à jamais, je vous rappelle le très beau texte de Théodore de Banville dans L'Occidentale sixième, et je l’illustre avec ce détail du tableau intitulé « La rencontre, ou « Bonjour Monsieur Courbet »
"...Ami, si tu me vois à ce point triste et laide,
C'est que monsieur Courbet vient de passer par-là !"
Et le sombre feuillage, évidé comme un cintre,
Les gazons, le rameau qu'un fruit pansu courbait,
Chantaient: "Bonjour, M.Courbet, le maître peintre!
Monsieur Courbet, salut ! Bonjour, M. Courbet!"
Et les saules bossus, plus mornes et plus graves
Que feu les écrivains du Journal de Trévoux,
Chantaient en chœur avec des gestes de burgraves:
" Bonjour, M. Courbet ! Comment vous portez-vous?"
Une voix au lointain, de joie et d'orgueil pleine,
Faisait pleurer le cerf, ce paisible animal,
Et répondait, mêlée aux brises de la plaine:
"Merci ! Bien le bonjour, cela ne va pas mal..."
Tournant de ce côté mes yeux en diligence,
Je vis à l'horizon ce groupe essentiel:
Courbet qui remontait dans une diligence.
Et sa barbe pointue escaladant le ciel !..."
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Vous avez eu la gentillesse, Emma, de suggérer que, peut-être, j’allais vous parler de Courbet et de Renoir. Vous devinez avec quel empressement je viens m’y employer.
Mais d’abord, il faut que je vous dise. Il y a longtemps, très longtemps (quasiment cinquante ans) je me suis trouvée en situation d’exposer avec passion une étude personnelle, hors sentiers battus, de la vie et des œuvres de ces deux inspirés créateurs.
Pour ne rien vous cacher, quand me revient la nostalgie d’en parler à nouveau, j’ai tout bonnement l’impression de « renouer » avec l’un de mes ex !
Ben oui ! Notre liaison fut parfaitement fusionnelle, et je me rappelle avec émotion les heures que j’ai partagées, penchées sur des planches ensorcelées, en papier rude, presque toujours en noir et blanc, des reproductions de Courbet notamment.
Après un déménagement mouvementé,j’ai retrouvé ces études dans une malle, toutes planches serrées et ficelées avec mes émois de ce temps-là
En 2003, j’ai eu envie de raconter cette expérience sur SP, et peut-être que certains d’entre vous y ont participé.
J’espère que vous me pardonnerez de recommencer ici.
Vous retrouverez quelques-uns de mes commentaires, les citations de critiques et personnalités témoins de ces deux merveilleux personnages.
Vous savez, n’est-ce pas, le charme des photos anciennes un peu chamois, un peu griffées, un peu usées par les regards qui se souviennent.
Il faudra me pardonner la piètre qualité des reproductions que je vous présenterai, dont on devine combien elles ont été consultées, exposées ici et là, sans beaucoup d’égard.
Et me pardonner surtout, essentiellement, le caractère débridé de mon escapade très ludique, sans le moindre souci d’une étude académique, conventionnelle ou ordonnée dans le temps.
Je vais vous parler de Gustave Gourbet, vous inviter à cheminer avec lui, sans vous asséner systématiquement « L’origine du monde » (comme si cette œuvre suffisait à le situer une fois pour toutes.
GUSTAVE COURBET
Et tout de suite, parce qu’il m’a séduite à jamais, je vous rappelle le très beau texte de Théodore de Banville dans L'Occidentale sixième, et je l’illustre avec ce détail du tableau intitulé « La rencontre, ou « Bonjour Monsieur Courbet »
"...Ami, si tu me vois à ce point triste et laide,
C'est que monsieur Courbet vient de passer par-là !"
Et le sombre feuillage, évidé comme un cintre,
Les gazons, le rameau qu'un fruit pansu courbait,
Chantaient: "Bonjour, M.Courbet, le maître peintre!
Monsieur Courbet, salut ! Bonjour, M. Courbet!"
Et les saules bossus, plus mornes et plus graves
Que feu les écrivains du Journal de Trévoux,
Chantaient en chœur avec des gestes de burgraves:
" Bonjour, M. Courbet ! Comment vous portez-vous?"
Une voix au lointain, de joie et d'orgueil pleine,
Faisait pleurer le cerf, ce paisible animal,
Et répondait, mêlée aux brises de la plaine:
"Merci ! Bien le bonjour, cela ne va pas mal..."
Tournant de ce côté mes yeux en diligence,
Je vis à l'horizon ce groupe essentiel:
Courbet qui remontait dans une diligence.
Et sa barbe pointue escaladant le ciel !..."
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Jéromine- ADMIN-villaMedicis
- Messages : 3
Date d'inscription : 01/06/2011
Re: BONJOUR MONSIEUR COURBET !
bonjour Jeromine
bonjour vous qui passez
"hors sentiers battus"
voilà qui est fait pour ne pas me déplaire
merci Jéromine
de nous faire partager vos trésors enfouis
je connais votre plume élégante
et je suis impatiente de vous lire
bonne journée à tous
Emma
bonjour vous qui passez
"hors sentiers battus"
voilà qui est fait pour ne pas me déplaire
merci Jéromine
de nous faire partager vos trésors enfouis
je connais votre plume élégante
et je suis impatiente de vous lire
bonne journée à tous
Emma
Emma- Admin-Villa Medicis
- Messages : 7609
Date d'inscription : 06/12/2010
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